Ces dernières années, Magento est passé par plusieurs phases cruciales de son existence. D’abord racheté en mai 2018 par le géant américain Adobe pour 1,68 milliards de dollars, Magento a pu profiter de la carrure d’Adobe et a ajouté de nouvelles cordes à son arc pour affirmer son hégémonie dans le domaine des plateformes e-commerce : Adobe Sensei, Adobe Stock, Cloud, etc.
Magento 1 a ensuite vu son support prendre fin le 30 juin 2020. La migration vers Magento 2 Open Source ou Magento Commerce avait largement été préconisée par Adobe, ce dernier rappelant néanmoins que Magento 1 restait une plateforme tout à fait robuste. Depuis, les migrations de Magento 1 vers Magento 2 se sont enchaînées au point qu’il ne reste aujourd’hui que très peu de sites sur la première version de la plateforme.
Après son rachat, Magento Commerce a entamé un processus de rebranding progressif, intégrant peu à peu les technologies et l’identité d’Adobe, avant d’atteindre le changement officiel de nom vers Adobe Commerce le 21 avril 2021. Ce rebranding n’était pas seulement cosmétique ; il reflétait des enjeux stratégiques majeurs, notamment l’ambition d’Adobe de fusionner les capacités e-commerce de Magento avec son écosystème Experience Cloud pour offrir une solution omnicanale plus intégrée, compétitive face aux grands acteurs du marché, et adaptée aux besoins croissants de personnalisation et de scalabilité des e-commerçants.
Désormais, les trois solutions qui s’offrent aux e-commerçants pour déployer leurs sites sont : Magento Open Source, Adobe Commerce et Adobe Commerce Cloud (anciennement Magento Commerce et Magento Commerce Cloud). Dans cet e-book, Synolia et Blackbird décryptent cet écosystème.