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E-commerce

Le moral et les perspectives des e-commerçants sont-ils au beau fixe en 2023 ?

Par Synolia le 3 juillet 2023

 Lecture 6 minutes

Dans une récente étude (mars 2023) d’Opinion Way pour la FEVAD et LSA, 106 e-commerçants ont été interrogés quant à leur moral et à leurs perspectives de développement au cours de l’année 2023. Une étude intéressante qui, en tant qu’acteur de l’e-commerce peut vous permettre de vous positionner par rapport à une tendance globale, et par rapport à vos concurrents. La tendance est plutôt positive ! Pour vous, nous avons fait la synthèse de cette étude…

D’abord, qui sont les e-commerçants interrogés ?

L’étude d’Opinion Way sur le moral et les perspectives des e-commerçants adresse 106 entreprises, toutes représentées par leurs dirigeants. L’échantillon est assez hétérogène et comprend des organisations avec un chiffre d’affaires e-commerce allant de 1 million à plus de 500 millions d’euros. Et un effectif e-commerce allant de 1 à plus de 1000 personnes. 51% des entreprises interrogées sont de pure players, et 86% exercent sur le marché du BtoC. Les secteurs d’activité représentés sont également diversifiés : équipement de la maison, équipement de la personne, alimentation et boisson, santé, beauté et bien-être, culture et loisir, voyage et tourisme, banque et assurance… Enfin, la grande majorité (93%) des sondés représente des entreprises dont le siège social est basé en France.

Le moral et les perspectives économiques

Selon l’étude, les e-commerçants abordent l’année 2023 - par rapport à 2022 - avec plus d’optimisme. Ils sont 39% (soit 4 points de plus qu’en 2022) à porter un regard positif sur le marché du e-commerce en général. 32% ne font pas de différence entre les deux années, et 29% sont moins optimistes qu’en 2022.

Concernant le chiffre d’affaires de leur propre entreprise, ils sont 61% à envisager de la croissance. Parmi lesquels 10% attendent une “forte” croissance. Et près de la moitié des dirigeants estiment que leur performance financière (marge nette) sera en croissance également.

Mais concrètement, quels seront les axes de développement pour le marché de l’e-commerce ? La grande majorité des e-commerçants s’attendent à voir se développer le marché de la seconde main (89%) mais aussi des mouvements de concentration ou accords stratégiques entre e-commerçants (71%). Et selon 60% d’entre eux, la fermeture de sites e-commerce sera un autre phénomène marquant de cette année 2023.

Les investissements stratégiques

En 2023, par rapport à 2022, environ la moitié des e-commerçants interrogés ont prévu de réhausser leurs investissements dans les secteurs de la RSE et de l’informatique (IT, cybersécurité). Ils sont aussi 39% à vouloir investir davantage sur l’international.

En parlant d’IT, l’étude a demandé aux e-commerçants interrogés de classer les innovations qu’ils jugent plus ou moins prometteuses et/ou dans lesquelles ils envisagent de développer dans leur activité dans les trois ans à venir… Sans surprise, l’intelligence artificielle se classe numéro un ! Elle est jugée prometteuse (voire très prometteuse) par 90% des interrogés. Et, ChatGPT se classe seconde innovation la plus prometteuse, avec un score de 84%.

À ce jour, l’intelligence artificielle continue d’être au cœur de l’actualité et des préoccupations de nos clients. Chez Synolia, c’est un sujet que nous suivons depuis longtemps et sur lequel nous sommes en mesure de vous accompagner dans le cadre de votre projet e-commerce. À ce sujet, découvrez notre dossier sur les tendances de l’e-commerce en 2023 et notre section dédiée à l’Intelligence artificielle. Découvrez aussi pour exemple notre retour de l’Adobe Summit EMEA 2023 - un événement qui a donné la part belle à l’expérience client personnalisée via l’intelligence artificielle.

L’international, relais de croissance ?

Sur l’échantillon d’e-commerçants approchés par Opinion Way, 62% vendent à l’international. La Belgique, l’Espagne et l’Allemagne font le top 3 des destinations des e-commerçants français en 2023. Et à la question Comment envisagez-vous l'évolution de la part de votre chiffre d'affaires étranger dans les deux ans à venir ? ils sont 76% à prévoir une augmentation (dont 49% à prévoir une “forte” augmentation). Ce qui est somme toute cohérent avec ce que nous avons vu précédemment sur les prévisions d’investissements stratégiques à l’international.

À noter que cette question n’a été posée qu’aux entreprises qui vendent déjà à l’international, soit 62% bien sûr !

La conjoncture et le développement du e-commerce

Si jusque-là les résultats de l’étude sont plutôt optimistes - avec des perspectives de croissance, d’investissements et de développement à l’international assez marquées - l’année 2023 comporte aussi sont lots de phénomènes préoccupants pour les e-commerçants. En tête, ils désignent la hausse des coûts de transports et de livraison (76%), mais aussi la baisse de la consommation des ménages liée au pouvoir d’achat (75%). Les problèmes et hausses des prix de l’approvisionnement ainsi que la hausse des coûts de l’énergie sont aussi redoutés. En conséquence de l’inflation, 83% des e-commerçants ont augmenté leur prix. On note aussi que 53% d’entre eux ont réduit leurs marges. Et près de la moitié ont annulé ou reporté certains investissements.

Autre difficulté liée à la conjoncture : des difficultés de recrutement chez 69% des entreprises du e-commerce. Ces difficultés sont prédominantes dans les domaines de la data (36%) et/ou du support informatique (35%) et/ou du marketing (26%). Les e-commerçants mettent en place des stratégies pour pallier ces difficultés, attirer les talents et renforcer la marque employeur. À tel point que :

Avez vous mis en place ou non chacune des stratégies suivantes pour attirer les talents et renforcer la marque employeur ? 

 

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Absolument toutes les réponses proposées par l’enquête ont obtenu une majorité de “Oui”.

 

Pour conclure ce rapport d’étude Opinion Way pour la FEVAD et LSA, nous retiendrons ce chiffre : 93% ! 93% des personnes qui travaillent dans le secteur de l’e-commerce souhaiteraient - si elles étaient amenées à quitter leur entreprise - retrouver un emploi dans le même secteur. Et ça, c’est plutôt bon signe !

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