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La CNIL, régulateur des données personnelles en France, a publié ce 1er octobre 2020 une nouvelle directive concernant les cookies et autres traceurs numériques. Depuis un an, le sujet est soumis à de nombreuses évolutions. Il est temps de faire le point et de définir les questions à se poser et les points d’attention dont il faut tenir compte afin d’être fin prêt pour mars 2021 !
On appelle cookies et autres traceurs ces éléments techniques utilisés par les sites internet et les applications pour lire ou écrire des données sur le poste d’une personne utilisant ce support. Cela concerne donc toutes les techniques possibles pour y parvenir. On retrouve parmi elles le local storage, les cookies flash, les local shared objects et autres.
Au vu de l’évolution permanente des technologies et plus particulièrement de celles liées à Internet, la CNIL a décidé de revoir sa réglementation autour des cookies et des traceurs en juin 2019, notamment en matière de consentement. Cela va aussi dans le sens de la réflexion autour de la gestion des données personnelles avec l’avènement du RGPD en 2018 ou encore la fin du Privacy Shield à l’été 2020.
Dans ce contexte, elle a rédigé un ensemble de recommandations puis lancé une consultation publique autour de celles-ci. Il en résulte la publication au 1er octobre 2020 d’une mise à jour de la ligne directive ainsi que des recommandations sur le sujet. Et la CNIL demande évidemment aux entreprises d’être en conformité avec ces nouvelles mesures avant mars 2021.
Vous vous demandez si votre entreprise est concernée ? La réponse est simple : oui, si vous utilisez des traceurs ! Dans ce cas, pour savoir si vous devez agir, la première action à mener est de lister l’ensemble des traceurs que vous utilisez.
Ensuite, pour respecter la dimension consentement des utilisateurs prônée par la CNIL, vous devez vérifier si vos traceurs nécessitent un recueil de consentement. C’est le cas de la majeure partie des traceurs mais quelques uns en sont exemptés comme :
Parmi les éléments de la directive de la CNIL, il est un sujet particulièrement chaud : la mesure d’audience ! La question se pose alors : est-ce que votre système de mesure d’audience en place nécessite le recueil de consentement ou bien, est-il compatible avec l’exemption de consentement ? Voici une liste, non exhaustive, des points à respecter pour pouvoir vous passer du consentement :
Le recueil de consentement doit se faire de manière claire, par un acte positif et explicite. En effet, tant que la personne qui navigue sur votre site ne fournit pas un consentement, cela est considéré comme un refus. Dans ce cas, aucun traceur ne peut être déposé.
Parmi les pratiques qui existaient jusqu’à maintenant mais qui ne sont plus valides suite à l’actualisation des recommandations, il y a :
Concernant le gestionnaire de consentement, celui-ci doit être accessible à tout moment sur le site. Son interface doit être simple d’usage et permettre à tout moment de revenir sur sa décision. À ce titre, des recommandations sont disponibles pour distinguer les bonnes et les mauvaises pratiques en matière de design.
Enfin, chaque traceur doit faire l’objet d’un consentement. Cependant, un premier niveau de recueil peut contenir un bouton “tout accepter” si, et seulement si, un bouton “tout refuser” est disponible avec la même facilité d’accès. Ce consentement, ou ce refus, doit être stocké de manière réduite dans le temps à 6 mois afin de limiter la fréquence des demandes aux personnes utilisant le service.
Vous avez désormais toutes les clés pour analyser votre conformité et évaluer les actions à mettre en place. Vous devez pouvoir fournir la preuve du recueil de consentement en cas de contrôle de la CNIL. Il faut donc utiliser à bon escient le temps qui reste d’ici fin mars 2021 qui est le délai donné pour mettre en œuvre les mesures. La CNIL met à disposition sur son site la directive votée, des recommandations très fournies ainsi qu’un ensemble de ressources didactiques. Synolia est également à votre disposition pour vous accompagner si vous le souhaitez.
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